Injonction du grimpeur à l’assureur qui s’endort sur l’assurage et ne retend pas la corde, généralement quand on est à la limite de se casser la gu…
Expression utilisée lorsqu’un grimpeur réussit une voie avant un autre (il lui a mis un but) ou lorsque le grimpeur ne réussit pas à finir une voie (il a prit un but).
Injonction signifiant que le grimpeur souhaite que l’assureur donne de la corde, soit pour clipper une dégaine, soit car celui-ci le tire vers le bas. Le grimpeur est un peu agacé car il n’est pas censé en demandé pour en avoir …
Expression lancée au grimpeur par l’assureur pour lui signaler qu’il ne l’assure plus et qu’il peut récupérer la corde (le grimpeur a crié auparavant « relais vaché »).
Expression du grimpeur indiquant qu’il souhaite que l’assureur retende fortement la corde, généralement juste avant de s’éclater la figure…
Voie validée (enchainée) au premier essai, sans avoir vu personne grimper dedans. Le niveau de référence d'un grimpeur est son niveau en tête à vue.Par exemple, Si vous dites que vous avez un niveau 6A, cela veut dire que vous êtes capable d'enchainer 70% des 6A à la première montée et en installant la corde ( en tête).
Déchet organique créé lors de la régénération de l’ATP, le « carburant » du muscle. Ce déchet entraine un gonflement désagréable des avants bras… cela ne vous dit rien ? Hé bien il serait temps de forcer un peu alors !
Avoir les coudes qui remontent au niveau des oreilles car on n’est plus capable de tenir correctement les prises
Voie validée (enchainée) après plusieurs essais durant lesquels le grimpeur étudie la voie
Ligne de cassure dans une paroi créant une prise franche. Elle peut être microscopique ou faire la taille de la falaise, il s'agit alors de la ligne de faiblesse de la paroi.
Consiste à accompagner la chute du grimpeur en se laissant emporter lorsque la corde se tend pour amortir l’impact (lien vers l'assurage en tête)
Sécuriser le grimpeur grâce à une corde et à un système d’assurage le retenant en cas de chute (lien vers la sécurité)
Culotte du grimpeur ! C’est au baudrier que l’on accroche la corde ou le mousqueton
Consiste à dormir dans une grande voie si elle est trop longue pour être grimpée en une journée. On utilise alors un portaledge s’il n’y a pas de vire adaptée
Surnom de la forêt de fontainebleau, secteur mythique et historique de bloc à 50 kms de Paris.
Anneau scellé à la paroi grâce à une tige collée chimiquement dans la roche. La broche sert à attacher la dégaine
Nœud parfois utilisé pour s’encorder, car il est facile à enlever après plusieurs chutes. Interdit en compétition justement parce qu’il ne se resserre pas lors d’un vol, il faut obligatoirement y ajouter un nœud d’arrêt.
Chaussures spécifiques à l’escalade, elles doivent être portées très serrées afin de pouvoir obtenir un maximum de précision et d’appui sur les pieds.
Utilisés en terrain d’aventure et en artif’, ils sont coincés dans la roche par le grimpeur en guise de point de progression ou de protection.
Expression de bleausard qui trouvent ça super cool de grimper à Bleau quand il fait moins 15°C parce que le rocher « colle ».
Parfois la nature est bien faite et les falaises sont pourvues de sortes de colonnes tenables avec les mains très sympas à grimper.
Deux fines cordes utilisées en grande voie, le but étant d’éviter le tirage lors de l’escalade (un brin de corde est attaché sur les dégaines à droite, l’autre à gauche afin d’éviter les frottements) et d’avoir assez de longueur de corde pour faire de longs rappels pour la descente.
Corde ressortant du système d’assurage, l’assureur ne doit jamais la lâcher. Plus généralement, la corde à laquelle est encordé le grimpeur.
Technique effectuée en grande voie consistant à grimper à deux en même temps, une corde tendue entre les deux. Le premier passe la corde dans les dégaines et le deuxième les récupère. Le but est de gagner du temps dans les longueurs faciles et d’augmenter l’adrénaline dans les difficiles…
Corde de 7 mm de diamètre environ ; elle est utilisée pour faire des machards par exemple.
En salle de voies, les pans de murs sont divisés en couloirs dans lesquels sont ouvertes les voies.
Crochet à placer dans une petite prise, sur lequel on peut se suspendre soit pour se reposer soit pour progresser en artif’.
Baisser le niveau d’acide lactique dans les bras en les secouant. A effectuer en ayant trouvé une position de moindre effort (PME).
Style de grimpe consistant à passer rapidement d’une prise à l’autre en donnant des impulsions. L’avantage est de pouvoir chercher des prises loin et d’effectuer des mouvements physiques en se fatiguant moins qu’en les faisant lentement. Par contre, cela nécessite souvent d’accepter des mouvements de déséquilibres, aléatoires.
L'escalade n'est pas cadrée par un règlement stricte (à part en compétition et pour la sécurité), néanmoins certaines "règles du jeux" sont importantes si vous souhaitez pratiquer l'activité selon l'éthique actuelle (lien vers l'article).
Désigne une voie où la chute peut être périlleuse en raison de l’écartement des points et du profil de la falaise.
Calcul entre la hauteur de la chute et la distance de corde déployée (corde déployée/distance de chute).
Réussir une voie à la première ascension, mais avec l’explication ou la visualisation préalable des mouvements.
Coinceur utilisé comme protection en le rentrant dans une fissure ; si vous tombez, vous priez pour que cela soit un vrai « friends » …
Tige filetée fixée à une paroi recevant une plaquette coudée dans laquelle le grimpeur accroche sa dégaine.
Position de repos consistant à s’asseoir sur les pieds, les genoux fléchis vers l’extérieur et le corps collé à la paroi. L’ouverture de bassin extrême nécessaire à cette position en fait une technique peu utilisée.
Au début de l’escalade en libre, dans les années 60, un grimpeur nommé Claude Barbier peignait en jaune les pitons qu’il n’utilisait pas pour grimper. Ce jaunissement indiquait donc la « libération » d’une partie d’une voie jusqu’ici grimpée en tirant sur les pitons.
Technique consistant à sauter pour atteindre une prise trop loin pour être attrapée en se redressant
Poignée installée sur une corde pour remonter le long de celle-ci. Cette poignée n’existe plus et le vrai terme est poignée d’ascension mais le terme jumar est resté dans le vocabulaire.
Sac à corde adapté au canyon (la corde y est « enkitée » de façon à sortir facilement et graduellement). Un kit doit flotter, sinon il faut aller le chercher au fond…
Lire une voie consiste à l’étudier avant de grimper et à en comprendre les mouvements. Très important dans le « à vue ».
Partie de falaise grimpable en une fois et finie par un relais. Une grande voie est une voie de plusieurs longueurs.
Anneau de roche utilisé soit comme prise, soit pour installer une sangle comme protection dans une voie en terrain d’aventure.
Carbonate de magnésium séchant la transpiration cutanée des mains. Très utile pour ne pas glisser sur les prises, elle existe en version liquide.
Petit mousqueton vissé et laissé sur une plaquette en cas d’échec dans une voie pour installer un rappel de secours
Mouvement nécessitant une morphologie spécifique :
soit être très grand pour atteindre une prise très éloignée,
soit au contraire très petit pour se regrouper suffisamment sur des prises rapprochées.
Souvent utilisé comme excuse quand on ne réussi pas un mouvement : "put... c'est morpho ce mouv' !"
Grimper avec la corde déjà passée dans le relais. Avant de partir en moulinette vérifiez que votre corde est bien installée dans un relais et pas juste sur une dégaine !
Solide anneau en métal offrant une ouverture pour passer une corde ou autre. Le doigt d’ouverture est parfois sécurisé par une vis l’empêchant de s’ouvrir inopportunément.
Grimper sans les pieds, à la force des bras. Bizarrement cette pratique intéresse plus les hommes que les femmes…
Ouvrir une voie, soit en extérieur en nettoyant une ligne repérée et en l’équipant, soit en salle en vissant des prises sur un mur.
Du nom de son créateur, Wolfgang Gullich, il s’agit d’une succession de fines planches vissées horizontalement l’une au-dessus de l’autre dans un dévers, le but étant de gravir ces planches à la force des doigts et des bras pour travailler le physique.
En bloc, le « pareur » se place derrière le grimpeur, les bras en l’air, près à guider une éventuelle chute afin que celui ci tombe droit et sur le crash pad.
Itinéraire difficile à trouver dans une voie, plus fréquent en terrain d’aventure qu’en voie sportive où les points permettent de se guider.
Anneau de sangle accroché à une dégaine dans laquelle le grimpeur pose son pied et pousse pour sauter le mouvement.
Petite plaque en L munis de deux trous, l’un permettant de la fixer au goujon, l’autre le placement d’une dégaine
Œil en métal fixé sur la paroi pour accueillir une dégaine, leur espacement varie en fonction de la falaise, jouant sur l’engagement plus ou moins important de la voie.
En appui sur une main et un pied du même côté, le grimpeur s’écarte du mur en pivotant sur ses appuis (ce n’est pas une technique, c’est une erreur de placement !).
Anneau organique maintenant les tendons des doigts proche de l’os. Il arrive que les grimpeurs se l’abime en tirant trop sur les doigts.
Structure rectangulaire offrant différentes préhensions de mains pour s’entrainer aux tenues de prises.
Soit un mousqueton à vis, soit 2 mousquetons inversés, soit un anneau, relié à deux points d’ancrage via une chaîne ou une sangle.
Expression du grimpeur signifiant qu’il est sécurisé au relais par l’intermédiaire d’une vache et que l’assureur peut donc lui libérer la corde.
En grande voie, changer à chaque longueur de leader afin de ne pas avoir à relover la corde à chaque fois.
Grimper vite dans les sections dures pour ne pas se fatiguer et trouver des repos dans les sections faciles.
Sac contenant la magnésie, le grimpeur de voie en a un petit accroché au baudrier, le grimpeur de bloc en a un gros avec un fond plat qui tient tout seul à coté de son bloc.
Utiliser un artifice (une dégaine par exemple) ou une prise interdite pour passer un mouvement que l’on ne réussi pas à faire.
Colle utilisée pour consolider une prise, ou même en créer sur le rocher (très discutable d un point de vue éthique).
Déchirement cutané au niveau des doigts et de la paume de la main dû à une tension excessive de la peau.
Créer une encoche ou un trou dans le rocher pour faciliter l’ascension de la voie.
Prendre la dégaine et tirer dessus pour éviter de faire le mouvement (pas très éthique…).
Courte corde reliée au baudrier et pourvue d’un mousqueton à son extrémité pour s’accrocher, soit au relais soit à un point.
Erreur de clippage consistant à prendre la corde en dessous d’une dégaine pour clipper la dégaine suivante.
La main ou le pied glisse de la prise de façon inattendue et brusque (un coup à se déchirer les phalanges sur les micros réglettes de Bleau…)
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