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Un peu d’histoire

Le 28 juin 1492, Charles VIII, espérant se débarrasser d’un courtisan de sa femme, mit au défi Antoine Deville en l’envoyant gravir le Mont Aiguille. Manque de bol pour lui, il y parvint, ce qui dû faire grimper sa côte auprès de la dame.

Cette ascension est considérée comme l’acte de naissance de l’alpinisme et de l’escalade.

 

Jusqu’à la fin du 19eme siècle, l’alpinisme prend de l’ampleur, et c’est au début du 20eme siècle que l’escalade apparaît, plus utilisé comme un moyen d’entrainement pour l’alpinisme que comme une fin. Fontainebleau permet ainsi aux parisiens de s’entrainer toute l’année pour leurs courses Alpines.

 

Dans les années 40, Pierre Alain joue un rôle important dans l’évolution du matériel d’escalade en créant les premiers chaussons, un descendeur ressemblant à un 8 ouvert et des pitons à expansion. A l’époque, les baudriers n’existaient pas, les pitons étaient très espacés et les cordes étaient en chanvre … Tous les moyens étaient bons pour ne pas chuter. « Si tu tombes c’est la chute, si tu chutes c’est la tombe »

 

Dans les années 70, le matériel devient de plus en plus fiable, mais l’escalade reste un sport marginal. Claude Barbier a réussi à instaurer la pratique du « libre » (grimper sans utiliser de moyens autres que les pieds et les mains) en « jaunissant » les passages « libérés ». Le premier circuit enfant est tracé à Fontainebleau. Le 7eme degré est atteint aux Etats-Unis en 70 par Ron Kauk, et en France en 77 par Jean-Claude Droyer au Saussois (Bourgogne).

 

Les années 80 sont marquées par l’explosion de l’escalade : la pratique n’est plus considérée comme dangereuse, le film de Patrick Edlinger «  la vie au bout des doigts » permet à tous de découvrir l’escalade, et les S.A.E. (Structure Artificielle d’Escalade) qui se créent partout en France rendent l’activité accessible à tous. Les compétitions se mettent en place en Europe, très controversées au départ par les forts grimpeurs (manifeste des 19), puis rapidement acceptées (Catherine Destivelle gagne la les deux premières chez les femmes, Patrick Edlinger la deuxième).

 

En 1983, le 8eme degré est atteint, d’abord en Grande-Bretagne, puis en France grâce à Patrick Edlinger. En 1984 le Brevet d’état d’escalade est créé. En 1987 la Fédération Française de la Montagne et de l’Escalade (F.F.M.E.) réunit la F.F.M. (1942) et la F.F.E. (1985).

 

Durant les années 90 le nombre de S.A.E. explose, les dévers apparaissent et la compétition évolue rapidement. Le premier 9A est sorti par Wollfgang Gullich en 91 (« action direct » au Franckenjura) et en France par Fred Rouhling en 93 (« Hugh » aux eaux claires).

 

Depuis les années 2000, les différents types de pratiques se développent (bloc, falaise, grandes voies, terrain d’aventure….) et on constate une spécialisation des pratiquants. Les grimpeurs de haut niveau sont de plus en plus jeunes et il n’est pas rare de voir un cadet (16/17 ans) sur un podium senior. Actuellement le grimpeur considéré comme le plus fort (la falaise restant la référence) est Adam Ondra, un jeune tchèque de 20 ans. Dans les grandes villes l’escalade en S.A.E. ne cesse d’augmenter, car la facilité d’accès à la pratique, l’aspect athlétique, ludique, offrant une possibilité de pratique en extérieur, aventureux mais sécurisé, répond totalement aux attentes des sportifs actuels.

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